xi a écrit:
-> "Si notre descendeur de 60kg se lance dans une pente à 8% [...] après une seconde il va être à 33km/h" : tu es sur ? J'ai pas refait le calcul, mais ca me parait rigoureusement impossible, meme en négligeant la résistance de l'air. En gros, tu bloques les roues du patineur dans une pente à 8%, tu le laches et une seconde après il est à 33km/h ? Ca fait un peu beaucoup non ?
florent a écrit:
Oui, enfin on pourra tester ca expérimentalement... dans tout ça j'ai négligé les frottements mécaniques, parce que principalement je sais pas du tout les chiffrer. Peut être que pour de faibles vitesses c'est pas négligeable...
Bon je sais que je me mêle de ce qui ne me regarde pas, mais le chat m'a dit "tu ne peux pas laisser passer ça".
Si le patineur est en chute libre avec une vitesse initiale nulle, c'est formidable, on a v = g.t. Et donc pour t = 1s, v = 9.81 m.s-1, soit 35 km/h...
Sur un plan incliné à 8%, sans frottement, je vais avoir v = g.t.sin(a), et comme sin(a) = 0.08, ben v = 2.8 km/h
C'est vachement moins impressionnant, mais beaucoup plus raisonnable à mon avis.
Ah, souvenirs, souvenirs... Merci de m'avoir replongée (plus de) 10 ans en arrière
PS : je pense que l'argument de tanh c'est racine(1/2.rho.g.sin(a).S.Cx / M) (le sin(a) est en haut sinon ça se passe mal dans la dérivée...) Et du coup, ça marche vachement plus mieux : pour t = 1s, un plan incliné à 8%, et S.Cx/M = 1.77, ben j'ai v = 2.2 km/h. Soit 0.6 km/h de moins que sans frottement.